
02 Mai Pourquoi Cyclique est un média inclusif / épicène ?
De l’importance de parler des personnes menstruées et non des femmes.
Les règles, c’est une affaire de femmes. C’est en tout cas ce qu’on a fait croire durant des milliers d’années. Mais la vérité n’est pas aussi plate et ennuyeuse qu’il y paraît : il y a des femmes qui n’ont pas leurs règles alors qu’elles sont en âge de les avoir. Il y a des femmes qui sont nées sans utérus. Il y a aussi des hommes et des personnes non-binaires qui sont né.e.s avec des utérus et qui ont leurs règles, et qu’on ne peut pas renvoyer à une condition féminine. Ces personnes menstruées sont aussi concernées par nos articles que les femmes menstruées, et lorsque nous nous adressons à nos lecteur.ice.s, nous nous adressons également à elleux.
Le langage français ne connaît pas de genre neutre. Afin d’inclure la totalité de notre public dans notre langage, nous avons choisi d’utiliser l’écriture épicène, ou “inclusive” telle qu’elle est connue dans le débat public. Il y a plusieurs formes d’écritures non-sexistes, et celle que nous avons choisi est la plus répandue : elle consiste à utiliser le pronom “iel” pour parler d’un groupe de personnes de plusieurs genres différent ou d’une personne non-binaire, ainsi que d’accoler les terminaisons féminines et masculines d’un adjectif avec un point médian “·” . Le choix de l’utilisation de celui-ci s’est fait en raison de la facilité de compréhension par les logiciels de lecture pour les personnes malvoyantes. Vous rencontrerez peut-être ailleurs des tirets “-” ou des points finaux “.”, qui ont la même utilisation.
Par ailleurs, nous souhaitons sensibiliser un maximum de personnes au sujet des règles et aux tabous dont elles sont victimes depuis des millénaires. Que tu aies tes règles ou non n’est finalement pas la question ! Nous avons la volonté de te sensibiliser aux enjeux sociétaux, économiques, écologiques et de santé connectés aux menstruations.
Si tu as la moindre question, écris-nous à bonjour@cyclique.fr !
Eva-Luna & Fanny Godebarge.